{"id":10909,"date":"2018-10-26T18:08:06","date_gmt":"2018-10-26T16:08:06","guid":{"rendered":"https:\/\/paroisses-sarreguemines.fr\/?post_type=ctc_event&p=10909"},"modified":"2018-11-22T11:57:24","modified_gmt":"2018-11-22T10:57:24","slug":"sonnerie-des-cloches-sur-tout-le-territoire-du-diocese-de-moselle","status":"publish","type":"ctc_event","link":"https:\/\/paroisses-sarreguemines.fr\/evenements\/sonnerie-des-cloches-sur-tout-le-territoire-du-diocese-de-moselle\/","title":{"rendered":"Sonnerie des cloches sur tout le territoire du dioc\u00e8se de Moselle"},"content":{"rendered":"
\u00ab\u00a0La paix est l\u2019objet du profond d\u00e9sir de l\u2019humanit\u00e9 de tous les temps\u00a0\u00bb disait le pape saint Jean XXIII.<\/p><\/blockquote>\n
La sonnerie des cloches sur toute l’\u00e9tendue du territoire du dioc\u00e8se de Metz marquera le centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, lorsque r\u00e9sonn\u00e8rent les cloches de toute la France pour annoncer \u00e0 la population l’heureuse nouvelle du cessez-le-feu effectif.<\/p>\n
Toutes les cloches des \u00e9glises de Sarreguemines sonneront \u00e0 11h<\/strong>. Il s’agira d’une sonnerie joyeuse.<\/p>\n
Quelques t\u00e9moignages pour se rem\u00e9morer<\/h2>\n
Extraits de la LETTRE D\u2019ELISE BIDET A SON FRERE, LE POILU EDMOND MASSE, ET A SES<\/strong>
\nPARENTS VIGNERONS DANS L\u2019YONNE. <\/strong>Mercredi 13 novembre 1918<\/em>
\nMon cher Edmond,
\nEnfin c\u2019est fini. On ne se bat plus ! On ne peut pas le croire, et pourtant c\u2019est vrai ! c\u2019est la
\nvictoire comme on ne l\u2019esp\u00e9rait pas au mois de juin dernier, et m\u00eame au 15 juillet ! Qui
\naurait os\u00e9 esp\u00e9rer \u00e0 cette \u00e9poque une victoire aussi compl\u00e8te ! Et en si peu de temps, pas
\nquatre mois, c\u2019est merveilleux ! Je ne sais pas comment vous avez f\u00eat\u00e9 l\u2019armistice \u00e0 Jussy<\/p>\n…. lire la suite<\/a><\/p>\n
Extraits de la LETTRE DE L\u2019ABBE BOHAN au cur\u00e9 de l\u2019\u00e9glise ND des Champs<\/strong>
\nMon cher ami, deux mots \u00e0 la h\u00e2te pour vous dire que je suis de coeur avec vous dans la joie
\nde la victoire. (\u2026) J\u2019ai eu dimanche dernier une \u00e9motion bien vive et bien profonde\u2026c\u2019\u00e9tait
\nl\u2019avant-go\u00fbt de la victoire. A 6h du matin, par un \u00e9pais brouillard, je partais en auto dans
\nune jolie petite bourgade du d\u00e9partement des Ardennes pour c\u00e9l\u00e9brer la Sainte Messe. Elle
\ndevait \u00eatre, comme chaque dimanche, \u00e0 8h pour que les officiers qui le d\u00e9sirent \u00e0 l\u2019Etatmajor
\npuissent y assister (\u2026). Quel \u00e9tonnement j\u2019\u00e9prouvais d\u2019apercevoir\u2026des civils \u00e0 la
\nfigure souriante, malgr\u00e9 les privations et les mauvais traitements dont ils portent encore
\nsur leur front les stigmates.<\/p>\n…. lire la suite<\/a><\/p>\n
Extraits de la\u00a0 LETTRE de CHARLES-RENE MENARD A SA FEMME <\/strong>Nantes, le 11 novembre 1918, Chefferie de Nantes. <\/em>L\u2019officier du G\u00e9nie Menard\u00a0 \u00e0 Madame sa femme.<\/em>
\nMa ch\u00e9rie. Que n\u2019ai-je \u00e9t\u00e9 aujourd\u2019hui pr\u00e8s de toi, avec nos chers enfants\u00a0?
\nC\u2019est dans un petit village breton, Saint Vincent (pr\u00e8s de Malestroit) que j\u2019ai vu le visage de la France en joie. J\u2019\u00e9tais parti de Nantes \u00e0 9 heures. On y disait que l\u2019armistice \u00e9tait sign\u00e9. Mais depuis trois jours ce bruit courait sans cesse \u2026 et les cloches restaient muettes. 10 heures\u00a0: Savenay est calme\u00a0; 10h30\u00a0: Pontch\u00e2teau est calme\u00a0; 11h30 Redon\u00a0: une grande animation, mais c\u2019est la foire, \u2026 Des drapeaux, mais pas de bruit\u00a0: midi sonne, l\u2019Ang\u00e9lus trois tintements triples, le branle, le branle de chaque jour.\u00a0 Il faut attendre\u2026 La route de Malestroit\u2026 et nous voici dans un village. A droite la mairie, pavois\u00e9e, au fond\u00a0 l\u2019\u00e9glise pavois\u00e9e, mais dans le hal\u00e8tement du moteur qui s\u2019arr\u00eate\u2026les cloches, les cloches \u00e0 toute vol\u00e9e et, sortant de l\u2019\u00e9glise, une troupe d\u2019enfants : …..<\/p>\n