L’année 2020 a démontré, plus que jamais, le besoin d’accompagnement spirituel et humain des personnes fragilisées par la maladie ou le handicap.
La répétition des confinements, isolements sanitaires et gestes de distanciation sociale ont accentué la solitude des personnes les plus vulnérables, créant une véritable rupture dans les rapports humains et la vie sociale et affective.
« Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné » Pape François
JOurnée mondiale du malade – 11 février
« La maladie a toujours un visage, et pas qu’un seul », écrit le pape François dans son message pour la 29ème Journée mondiale du malade, célébrée le 11 février 2021 pour la fête de Notre Dame de Lourdes : elle prend « le visage de chaque malade, même de ceux qui se sentent ignorés, exclus, victimes d’injustices sociales ».
Dans ce texte publié le 12 janvier, le pape propose “la relation de confiance” comme “base du soin des malades”. Il s’agit d’abord « de s’arrêter, d’écouter, d’établir une relation directe et personnelle avec l’autre, de ressentir empathie et émotion pour lui ou pour elle, de se laisser toucher par sa souffrance ».
« Pour qu’une thérapie soit bonne, l’aspect relationnel est décisif », insiste le pape. C’est pourquoi les patients et les soignants doivent établir « un pacte fondé sur la confiance et le respect réciproques, sur la sincérité, sur la disponibilité ».
Le pape s’arrête également sur « la demande de sens » que vit le malade : « une demande qui cherche une nouvelle signification et une nouvelle direction à notre existence et qui, parfois, peut ne pas trouver tout de suite une réponse ».
« Une société est d’autant plus humaine, affirme-t-il, qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. » |
Découvrir l’intégralité du message du pape pour la journée mondiale du malade de 2021
dimanche de la santé – 7 février
En France, la journée mondiale des malades se vit en paroisse à l’occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février, afin d’y associer le plus grand nombre de chrétiens. Cette année, du fait du contexte sanitaire, ce dimanche de la santé va prendre une tonalité particulière.
Nous sommes appelés à porter notre regard et notre prière sur le monde de la santé et sur tout ce qui se vit au nom de l’Église pour prendre soin des personnes malades, âgées ou handicapées, des soignants, des aidants…dans tous les lieux de vie.
C’est l’occasion, surtout en ce moment de pandémie sanitaire, de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun aux fragilités que nous traversons actuellement, et préserver le don de la santé « physique et mentale ».
Cet accompagnement se vit grâce aux équipes d’aumôneries hospitalières, équipes du Service Evangélique des malades (SEM), mais aussi grâce à toutes les initiatives personnelles de celles et ceux qui prennent soin d’un proche, d’un voisin, d’une connaissance. Ces personnes visitent et répondent « présent » au jour le jour, à l’Autre, le frère, malade, seul, isolé, âgé, handicapé…
Le dimanche de la santé est l’occasion d’encourager toutes ces personnes… et pourquoi pas vous !? tous ceux qui partout en France dans les plus petits villages et les plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, se rendent présents au jour le jour à l’autre, malade, seul, isolé, porteur de handicap…, tout particulièrement en cette période inédite de Coronavirus, vécue au cours de l’année écoulée.
Tous concernés
Nous tous, chrétiens, chacun selon nos possibilités, sommes invités à prendre soin de ceux que la maladie a frappés, à leur rendre visite, à les réconforter dans le Seigneur, à leur apporter une aide fraternelle.
Ceux qui souffrent aimeraient rencontrer plus d’hommes ou de femmes qui acceptent de prendre du temps pour les écouter, pour faire route avec eux, patiemment et respectueusement. Notre véritable audace de baptisé est de tenir dans la fidélité, d’être là, y compris dans le silence, mais jamais dans l’indifférence.
Pour découvrir, plus en détail, ce qui se fait sur Sarreguemines, consultez aussi la page du site concernant la pastorale de la santé à Sarreguemines
Appel à bénévoles
Si vous souhaitez devenir visiteur de malade, contactez Sylvie Kopp, coordinateur de la pastorale de la santé de l’archiprêtré de Sarreguemines et aumônier des hôpitaux à Sarreguemines. Tél. 06 88 96 16 48
Demande de visite
Si vous ou un de vos proches souhaitez une visite, recevoir la communion ou un sacrement dans un hôpital de Sarreguemines (Pax, CHS ou Hohberg), vous pouvez vous adresser à Sylvie Kopp au 06 88 96 16 48 ou à l’accueil de l’hôpital qui transmettra votre demande à l’aumônier.
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